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50 ans de la MJC CASA, une fête réussie!

50 ans ce n'est pas rien, et pour cela la MJC a organisé une grande fête.

Les anciens et actuels adhérents de la MJC se sont réunis dans la bonne humeur.

Ce qu'il y avait au programme : 

- 10h : expos et installations artistiques

-13h : Repas partagé

-14h à 17h30 : Bibliothèque vivante et débat "éducation populaire, à quoi ça sert?"

-18h : Apéro dansant, spectacle de flamenco et concerts

Commençons par le début : les expositions

Avec l'aide de Frédérique Maillart et les peintres amateures de son atelier, nous avons ouvert une exposition autour de leurs peintures (au total une dizaine d’œuvres réunies). A leur côté, des photos rappelant l'histoire de la MJC, les pages du dernier numéro du journal l'Ecrié, et des tableaux datant de l'ancien cours de peinture des années 2000.

Dans l'un des petits bureaux de la MJC, c'est une installation graphique et sonore qui a été mise en place, avec des témoignages de plusieurs personnes autour de leur vécu à la MJC et ce qu'elle représente pour eux. 

Des polaroïdes des actuels adhérents de la MJC ont été accrochés et des ballons gonflés à l'hélium portaient des fragments de définitions de l'éducation populaire. Les ballons se sont baladés dans tout le bâtiment. Jusqu'à ce que les enfants s'amusent à les éclater...

A l'entrée se trouvait une machine à écrire libre où les visiteurs pouvaient exprimer leurs pensées.

Au détour d'un escalier, dans le coin d'une pièce, des projecteurs de diapositives retraçant l'histoire de la MJC, de ses débuts jusqu'aux années 90/00 à peu près. Les anciens, friands de redécouvrir leurs souvenirs, mais aussi les jeunes d'aujourd'hui, curieux de voir ce qu'était la MJC de ce temps qu'ils ne pouvaient pas connaître, ont pu partager un moment rempli de nostalgie et de rires.

A l'heure du repas, c'est partage et convivialité, il n'y a pas d'âge et tout le monde mange côte à côte. Chacun a apporté quelque chose : tartes, pizzas, soupe, desserts... Tout ce qu'il faut pour se requinquer après une matinée lourde en émotions... Et ça repart!

C'est maintenant le tour de la bibliothèque vivante. De quoi s'agit-il ? Dans cette bibliothèque un peu spéciale, les lecteurs choisissent le livre qui les intéressent et l'empruntent un moment. La particularité des livres étant que ce sont... des personnes ! Nous avions réuni des actrices et acteurs de terrain qui pratiquent l'éducation populaire de différentes manières. Majouba (Point Rencontre), Lili et Ingrid (Chiendent Théâtre), Arlette ( Centres musicaux ruraux), Cécile (Graines de cultures) Jaque et Sabine (MJC) ont partagé leur expérience, en petit comité avec les personnes intéressées.

Par la suite c'est un débat autour de ce qu'est l'éducation populaire et des MJC, avec nos "livres vivants", des habitants du territoire, et des représentantes des fédérations nationale et régionale des MJC. Jeunes ou moins jeunes, il n'y avait pas de hiérarchie dans l'assemblée : simplement des personnes portant un projet commun.

Vient l'heure des festivités. En en hors d'oeuvre, les jeunes qui animent  aujourd’hui l'UDDA (urban double dutch art) ont fait une démonstration. Si vous ne connaissez pas l'UDDA, c'est très simple : cet atelier rassemble danse, saut à double corde, acrobaties et théâtre. C'est devant la façade de la MJC que se déroule ce spectacle avec plus d'une cinquantaine de spectateurs tous émerveillés par le talent des jeunes de 8 ans à 18 ans.

L'apéro et les préparatifs sont prêts, avec toast et chips devant un spectacle de flamenco face à une salle remplie avec Sophie Barberan et Domingo Acuña, de l'association Paso a compas, accompagnés du guitariste Alain Garcia - ancien animateur de la MJC.

C'est ensuite le retour aux sources pour ceux qui furent ados il y a quelques décennies ! Le groupe Dust Bin (avec d'anciens membres de Dirty Water, autre groupe mythique de la Moyenne Durance !) s'est reconstitué pour une représentation unique et a joué deux chansons de Défense d'afficher... Vous suivez ?

Des retrouvailles émouvantes entre les artistes et avec leurs amis d'enfances. Avec un guise de bis, une ritournelle en patois incompréhensible que les quatre larrons chantaient autrefois aux jeunes filles. Les musiciens concluent en offrant de l'une de leurs premières représentations, toute la salle rit : "C'est quoi ces coupes de cheveux ?!"

Ensuite place à la nouvelle génération : les "Old Men Quartet", tout jeunes jazzmen qui savent faire bouger la salle tout autant que les anciens... rejoints de temps en temps par le petit frère de deux d'entre eux, l'inénarrable Paolo. "L'esprit MJC est toujours là, j'ai bien fait de venir", nous glisse un ancien adhérent. 

On ne le répétera jamais assez mais la MJC est un lieu de partage, on fait des rencontres qui nous marquent et ces événements permettent de nous retrouver et faire la fête.

Aller, je vous laisse avec un album qui, je l'espère, vous permettra de vivre ou revivre cet instant!

Jimmy

Crédit photos: Anne Dessertine, Manu Roux

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