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YANN MAGNAN est né en 1972.

 

Il découvre à 12 ans l’atelier de gravure de Daniel Rovaletto qu’il suivra pendant six ans, et à 17 ans l’atelier d’architecture-volume d’Alain Reymond qu’il suivra pendant deux ans. Il entre à l’école d’architecture de Marseille-Luminy en 1991, en achève le premier cycle et s’oriente vers une recherche artistique, personnelle et vivante à Forcalquier en 1994.

 

Commence alors une période de rencontres et d’expériences artistiques. Il s’intéresse à mélanger autant les techniques d’enregistrement de sons et d’images, que les médias instantanés, fixes et en mouvement. Peu à peu, au fil des expositions et des rencontres, le mouvement et le son le questionnent tant qu’il se forme au cinéma et à la prise de son à l’école des Beaux-Arts de Genève en 1998. Il y réalise des courts-métrages en pellicule 16mm et super 8 jusqu’en 2002, parallèlement à son activité de régisseur de spectacles de rue.

 

Depuis 2007, il travaille principalement sur des projets à dimension sonore : sonorisation de musiques, mise en espace sonore de pièces de théâtre et de poésie, scénographie sonore d’expositions, enregistrement de formations musicales, prise de son documentaire… En 2011, il crée un studio nomade qui rassemble ses compétences et son matériel et qui lui permet d’aller sur le terrain, à la rencontre des acoustiques naturelles et de la matière sonore dans son état premier. Il entreprend en 2013 la réalisation de portraits sonores, formes d’enregistrement alliant création et réalité contextuelle, humaine ou de paysage.

ANNE DESSERTINE est née en 1984.

 

Navigant entre arts plastiques, arts de la scène et arts appliqués, elle développe une pratique de la scénographie, de l'installation, du dessin, de la photographie et de la gravure. Elle débute son cursus en design d'espace, puis en arts de la scène à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et se forme aujourd’hui à la gravure avec Léa Habourdin et István Peto.

 

Elle découverte les pratiques de l’installation/événement/performance grâce à sa rencontre avec Geneviève Schwoebel en 2006. Dès lors, elle ancre son processus créatif dans une interdisciplinarité. Sa recherche universitaire en esthétique (Non-lieux ou contre/lieux de la ville : les terrains vagues dans la ville de Paris, 2010) la conduit vers la création dans l’espace public, notamment autour des interstices urbains.

 

Depuis 2009, elle crée des installations plastiques associant travail de l'espace, de l'image et récemment du son, in situ. Elle travaille en tant que scénographe pour des créations théâtrales et lyriques. Elle accompagne également des projets de théâtre, d'exposition et de performance en tant qu'assistante de création et de mise en scène.

 

Son parcours, nourri de la pratique collective du théâtre, l'amène aujourd’hui à penser sa démarche dans une articulation entre travail individuel et pensée collective, en lien avec un contexte.

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